mercredi 14 avril 2010

essouflée.


Partir de rien et tout changer, dévirer, bouleverser pour tenter de ne pas se casser la gueule. "Si j'arrive au virage avant la voiture, Manech reviendra". Sourirs et faux-semblant face à la sincérité et au déroutement... et pourtant....
"Si à 7, quelqu'un arrive, c'est que Manech n'est pas mort" ...

1, 2, 3, 4, 5, 6... Il arrive.

Toujours la même chose.

lundi 26 octobre 2009

L'ombre côtoie la lumière


La lumière, est-ce vraiment ce que l'on croit ? La lumière étant pour moi la vie, cette lumière illumine-t-elle vraiment ?

Une chose est sûre, la lumière est faite d'ombre. Lorsque celle-ci est passée sur ces paupières, j'ai cru que plus rien ne serait jamais pareil. C'est le cas.

Il paraît qu'à l'âge adulte, on n'accepte plus facilement les choses, dans ce cas, être adulte revient à se résigner. J'ai pas envie de laisser tomber. J'ai pas envie d'y croire non-plus. Depuis quelques temps, deux peurs se côtoyaient. Celle de perdre quelqu'un, celle d'en voir arriver une autre. Et puis... quand le bas-âge rencontre le troisième âge, que l'un des deux regards se pose sur l'autre en comprenant dans la prunelle de ces yeux que l'avenir se fera sans lui, mais qu'au contraire, il ne saura se passer de son interlocuteur...

Tenir une fillette de huit mois qui vient tout juste de découvrir la misère de la vie tandis que son aînée lui fait ses adieux, c'est comme un lien universel qui nous rassemble et qui résume le principe de la vie : apprendre à aimer, puis apprendre à perdre ce (-ux) qu'on aime.

samedi 25 juillet 2009

Le vent me parle ?

Aahhh, si seulement... Ouais, si seulement...

M'en fiche moi d'toute façon (ça c'est parce que j'ai mon honneur...) !

Putain d'honneur à la con ! Car sinon j'pourrai lui chuchoter... soyons fous, lui crier même !

Putain de questions à la con (non, là vraiment, j'deviens vulgaire) ! Car avoir des "Et si...?", des "Bin et pourquoi pas...?" ou encore des "Est-ce qu'...?", bin ça embrouille un petit peu quand même, et surtout ça casse tout, faute de réalisme.

En fait j'ai peur. Oui, on pourrait appeler ça Confessions intimes en fait là... Non sérieusement, j'ai peur, car j'imagine la scène... Les mots ont été prononcés, de mes yeux vont jaillir les larmes, ça c'est le moment où je pourrai plus me contenir, car comme je l'ai dit plus haut, j'ai mon honneur. C'est idiot, la bêtise même, croire que pleurer devant quelqu'un nous rend faible. Mon subconscient y croit lui. Donc me voilà entrain de pleurer. Il ne répond rien. J'ai honte, terriblement honte. Je lui bafouille que je crois que je devrais y aller. J'y vais. C'est mon pire cauchemar. J'me suis mise à nue. C'est de ça que j'ai peur voyez-vous.

dimanche 19 juillet 2009

Elle te regarde

"Il gobe des drogues pour atteindre un paradis artificiel - où il sait pourtant qu'il ne trouvera qu'un enfer authentique - parce qu'il est trop faible pour planter un vrai jardin d'Eden autour de lui" (Agnès Abécasis)

On s'éloigne, on se rapproche, des va et vient de nous et de nos paroles. Des confidences aussi. Tu te confies, je me confie, on s'écoute parler. Je te regarde, tu pleurs. Mes bras t'entourent. J'espère grâce à eux créer une bulle pour te protéger. Tu m'expliques, je suis là. Tu me dis que ça t'aide. Qu'à l'instant où tu en prends, tu te sens mieux... Bonheur éphémère. Je te dis que j'ai peur pour toi. Non. Je ne te le dis pas. J'aurai peut-être dû.

bonkura

Yeux tournés vers le ciel, TODOM - TODOM - TODOM... (mon coeur s'emballe).



Aaaaarhhh ! Je souhaite une soudaine amnésie. Oublier. Oublier tout ses mots s'inscrivant à la fois sur l'écran et dans ma mémoire. Oublier aussi son regard. Pendant que j'y suis, oublier ses blagues (oui ça...). En somme, l'oublier (Ou pas =])...



C'est pourquoi je demande à l'aide ! L'aide de n'importe qui !! ...de Mc Giver !



"ouéé, toi là, j'te parle ! Toi qui sait tout faire avec n'importe quoi, transforme moi en filet pour l'attrapper. Oui, juste l'attapper...enfin, façon de dire hein ?!"



Ce qui compte pour moi c'est qu'il me prenne la main, la sert tout doucement. Que ses longs doigts se faufilent entre les miens, façon de dire "Je suis accroché à toi". Juste pour que je m'imagine que j'existe pour lui.


jeudi 2 juillet 2009

Pépite

"On est capable d'envoyer des avions supersoniques et des fusées dans l'espace, d'identifier un criminel à partir d'un cheveu ou d'une minuscule particule de peau, de créer une tomate qui reste trois semaines au réfrigérateur sans prendre une ride, de faire tenir dans une puce microscopique des milliards d'informations. On est capable de laisser mourir des gens dans la rue."


No et moi, c'est l'histoire d'une fille surdouée, jeune, mais vieille à la fois. Elle observe tout, la misère comme le bonheur, perçoit les émotions des autres excepté ceux de No, une jeune femme SDF épuisé par ses errances. L'héroïne essayera envers et contre tout d'offrir une nouvelle vie à la jeune SDF. No et moi, c'est alors la confrontation de deux mondes, deux mondes pourtant si proches l'un de l'autre.

mercredi 1 juillet 2009

Derrière un buisson, pour se cacher.


Elle ne veut pas qu'on la voie, ou elle ne veut pas voir. Derrière ce buisson, on lui a promi la plus belle splendeur, la vie. Elle l'a observé, la vie, de son buisson, ce paradoxe à la fois merveille et miséricorde mais elle n'en veut pas. Peut-être doit-elle se fabriquer une armure... En attendant, elle fait ce que François Marie Arouet avait prescrit pour le bonheur, se retirer.